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  • Marie-Hélène

Rencontre avec Cassandre

Cassandre est auteure, compositrice et interprète. Elle va sortir son premier EP en 2021. Nous lui avons posé quelques questions pour en savoir plus sur son parcours et son album à venir.




Quel est ton premier souvenir de musique ?

La mélodie « Ob-la-di, ob-la-da » des Beatles qui était en démo sur le petit synthé de mes grands-parents. J’avais 2,3 ans et je la mettais en boucle.


Si tu ne devais garder qu’un disque, ça serait lequel ?

Question difficile. Je n’ai pas d’album « fétiche ». Il me faudrait une mixtape de plusieurs artistes pour mourir en paix (héhé). Pour jouer le jeu, je dirais « Pearl » l’album posthume de Janis Joplin ou « A night at the opéra » de Queen.


Quel est le dernier titre qui t’a particulièrement marqué ?

« Je veux de la lumière » du chanteur québécois Philémon Cimon.


Quels sont les artistes qui t’ont le plus marqués / influencés ?

Beaucoup d’artistes français « vintage » : Barbara, Souchon, Aznavour, Berger, Gainsbourg…Dans mes contemporains, je citerais Ben Mazué, Juliette Armanet, Philémon Cimon… Des chanteurs à texte surtout.

Plus jeune, j’ai également connu ma phase anglo-saxonne. Je reste imprégnée des grands classiques (les Beatles, Bob Dylan, Elvis) et de tous les artistes de l’époque Woodstock qui m’a fait rêver comme les Doors, Janis Joplin….


Tu es auteure et compositrice. Tu aimes autant écrire que composer ?

J’aime autant. Les deux se mélangent totalement dans ma démarche créative, c’est difficile de les dissocier.


Quel est ton instrument de prédilection et pourquoi ?

Le piano car un accord suffit pour émouvoir. Je trouve l’instrument très élégant et d’un point de vue pratique, il m’est plus intuitif que la guitare pour composer. Le fait d’avoir une étendue de notes sous les yeux permet de matérialiser plus rapidement les mélodies que j’ai en tête.


Quels sont les sujets qui te donnent envie d’écrire ?

Tout ce que j’écris vient du vécu, mes chansons sont très égo-centrées ahah. Les thèmes qui reviennent sont les évènements intenses que la vie a pu m’offrir (pour le meilleur et pour le pire) : mes nombreux coups de foudre, mes angoisses, le deuil, la quête de liberté… Les émotions qui m’oppressent sont très inspirantes car la musique me permet d’évacuer, de mettre en forme des sensations très abstraites qui ont besoin de sortir.


Quel est ton parcours musical jusqu’à maintenant ?

J’ai pratiqué le violoncelle au conservatoire dès l’âge de 6 ans puis j’ai découvert le piano et la guitare en autodidacte qui m’ont permis d’écrire mes premières chansons. À 20 ans j’ai rejoint le collectif « Jambus », un groupe d’artistes indépendants, avec lequel j’ai parcouru l’Europe trois étés de suite. On s’est produits sur scène dans une quinzaine de pays différents. C’était une expérience incroyable et très formatrice.




Tu vas prochainement sortir ton premier EP. Comment le décrirais-tu en quelques phrases ?

Il est assez « spontané ». Il y a de l’urgence, de la vulnérabilité, de l’émerveillement…tout ce que j’ai pu ressentir à l’aube de ma 20aine. J’ai mis des années à l’écrire. Il s’inscrit clairement dans l’héritage de la « variété française ».


Tu as écris le titre particulièrement touchant « Prodigieuse » pour ta mère. C’était important pour toi de lui écrire une chanson ?

Oui. Devant sa maladie, je me sentais totalement impuissante mais la musique m’a permis de faire quelque chose de cette détresse. J’ai eu du temps pour lui dire au revoir mais ce n’est pas toujours évident de savoir quoi dire, on oublie, on ose pas…Alors, pouvoir lui rendre hommage à travers une chanson est devenu très « consolant » et les mots sont venus naturellement. Depuis sa disparition, j’ai connu un tournant dans mon évolution artistique, la musique m’est devenue d’autant plus essentielle, nécessaire à ma vie personnelle. C’est un refuge. « Prodigieuse » sera disponible sur toutes les plateformes dès cette nuit, à 00H00.


Quels sont tes projets pour les prochains mois ?

Enregistrer mes nouvelles chansons écrites durant le confinement et reprendre les répétitions que j’avais entreprises (avant la crise) avec mes musiciens.



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