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  • Adeline

Lunis ouvre la Cigale pour Julie Zenatti

Le jeune groupe breton LUNIS a eu l'immense bonheur de faire la première partie de Julie Zenatti à La Cigale le 20 juin dernier. On y était et on les retrouve quelques jours après pour parler de cette belle aventure scénique !




Bonjour LUNIS aka Laurène et Louis, comment vous sentez-vous après ce premier concert tant attendu ?

Hello ! Heureux d’avoir pu retrouver la scène, (et quelle scène !) le public et ses sourires (même masqué, on voit vos yeux 💛) et d’avoir enfin pu partager un peu de tout ce qu’on a travaillé en cachette depuis un an.


Comment êtes-vous arrivés dans l’aventure du tremplin Riffx « Première partie de Julie Zenatti » ?

Quand on a lancé LUNIS en indé en 2019, après 5 années en major pour le moins infructueuse, on a voulu reprendre les choses à la base, avec des concerts intimistes et des tremplins et on est très vite tombé sur le site de RIFFX. On a vu que les tremplins qu’ils proposaient étaient fous et les opportunités que ça offrait, immenses. Alors on a participé à plusieurs d’entre eux, dont celui pour faire la première partie de Julie Zenatti, mais jamais on aurait imaginé être sélectionnés, c’est assez dingue.


Comment vous-êtes vous préparé pour ce concert ?

La sono dans le studio, après plus d’un an sans concert, il fallait dépoussiérer tout ça (rires). La première fois qu’on avait joué avec notre nouvelle formation électro/acoustique, c’était au zénith de Nantes en première partie du Hit West Live, (grâce à RIFFX toujours !) en décembre 2019. Donc on a dû tout repenser pour l’occasion, rajouter des chansons et répéter surtout.


Quels ressentis à votre entrée dans cette mythique salle parisienne de La Cigale ?

On est arrivés pendant les balances de Julie Zenatti, sans trop réaliser qu’on allait y jouer le soir-même, je pense. On y est souvent allés en tant que spectateurs, alors imaginer fouler cette scène, en tant qu’artiste cette fois, c’était beaucoup d’émotion.




Parlez-nous de votre rencontre avec Julie Zenatti. Connaissiez-vous sa musique? Quel accueil vous a-t-elle réservé?

J’ai beaucoup suivi Julie Zenatti quand j’étais plus jeune avec ma sœur dans Notre Dame de Paris (sur VHS, bien sûr haha) puis elle est venue nous rendre visite à la Star Academy en 2013. Évidemment on connaissait les chansons, mais pas la personne, mais je me souviens que son naturel m’avait déjà marqué à l’époque, elle était très accessible, pas prise de tête et humble. Et c’est la même Julie Zenatti qu’on a retrouvé à la Cigale, partageant avec son public comme on le ferait avec sa famille, c’est une belle rencontre !




Vous avez présenté 5 titres dont votre prochain single « J’aimerais danser », le public était très réactif à votre musique. Quelles émotions ont pu vous traverser sur scène face aux spectateurs ?

Il y avait beaucoup de nouveaux morceaux et donc forcément beaucoup d’appréhension, car on avait jamais eu de retour du public sur ces titres. Mais je trouve que le public ressemble à l’artiste qu’il vient voir souvent. Une première partie c’est toujours un peu de stress car le public n’est pas là pour toi, mais tout le monde était super bienveillant, à l’écoute et réactif ! Dans « J’aimerais danser », j’ai oublié de faire taper des mains (à un moment où c’est pas évident en plus) et le public s’est mis à le faire, naturellement, ça nous a fait rire !


L’après show : Qu’avez-vous fait en sortant de scène ? Comment s’est passé le débriefing ?

On ne débrief jamais trop après un concert. Le mood de fin de live est trop précieux pour gâcher ça par des analyses. Généralement ça commence par : « J’étais comment? Je n’ai pas fait trop d’erreurs ?» et ça finit par « Non, c’était super » alors qu’il y avait des erreurs partout (rires) !!


Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

On sort « J’aimerais danser » le 16 juillet, qu’on va partager sur les réseaux sociaux tout l’été en espérant l’entendre à la radio, à la rentrée prochaine. Le clip est prévu pour la rentrée aussi. Et pour ce qui est des dates, on sera le 14 juillet prochain à Pornic pour 40 minutes rien qu’à nous avant de laisser la place aux amis de Boulevard des airs. Puis en janvier et février prochain, en première partie de Julie Zenatti toujours, à Nantes et Toul !


Comment est né ce nouveau titre « J’aimerais danser » ?

Le morceau est d'abord né dans la tête de Louis. Il y avait à l'origine 4 phrases, sur un riff punk-rock du début des années 2000. Lors d'une session chez Boulevard des airs à Tarbes avec Eyal. Alors qu'on avait un peu fait le tour des morceaux sur lesquels on souhaitait travailler, on leur a fait écouter celui-ci, qui avait selon eux un super premier couplet. Le refrain est alors devenu un couplet (rires) ! Puis on a passé toute cette dernière journée à chercher le pré-refrain et le refrain, et à écrire les paroles grâce à la jolie plume de Sylvain. Impossible de dire qui a fait quoi, ce qui est sûr c'est que "J'aimerais danser" est sorti de cette pièce où on a tous fait fumer nos cerveaux jusqu'à épuisement des idées (rires).


Quelle anecdote de studio pouvez-vous raconter sur ce morceau ?

"J'aimerais danser" était à l'origine une chanson sur l'urgence d'agir pour la planète, et ce qu'elle a de simple mais beau à offrir. Sur ce qu'on risque de perdre si l'on ne fait rien, comme un coucher de soleil, un ciel étoilé ou le vol des oiseaux. Mais il n'était pas question de rapports humains, plutôt de choses qui étaient là avant nous, et qui le seront après. Pour enregistrer un mémo de la mélodie, Louis a chanté "J'aimerais danser avec toi tout l'temps" et on trouvait ça tellement cool, qu'on a finalement adapté tout le texte pour faire coller le thème principal de la chanson, à cette toute petite phrase. On a alors ajouté, à toutes ces choses simples de la vie qu'on énumère dans les couplets, "Souviens-toi le jour où tu m'as emmené danser, il y avait toi, il y avait moi, plus rien à penser". Le fait de danser ensemble devenant du coup un autre plaisir simple de la vie qu'il faut chérir, et pour lequel il faut se battre.

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