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  • Marie-Hélène

Baptiste Dupré – « Tisser des passerelles entre l’intime et l’universel »


Nous avons découvert l’artiste ardéchois Baptiste Dupré récemment. Son nouvel album « Petites choses et Vaste Monde » sortira en novembre. On l’a écouté et on a tout de suite eu envie d’en savoir plus. Alors, à cette occasion, nous lui avons posé quelques questions.


FilZik: Peux-tu te présenter et présenter ton parcours musical en quelques phrases ? Baptiste Dupré: Même si la musique et la chanson ont, me semble-t-il, toujours fais partie de moi, les premières scènes et l’idée d’en faire ma vie ne sont venues que très tardivement. Le cheminement, s’est fait très naturellement; de tremplin en première partie, de tournée à vélo en grandes scènes, j’ai senti au fil des années ma conviction se renforcer, mon inspiration grandir et l’accueil du public et des professionnels suivre le même élan. C’est donc le parcours d’un montagnard, marcheur, écrivain, chansonnier et musicien, sans but défini si ce n’est celui de cheminer, toujours en mouvement.


FilZik: Quel est ton premier souvenir de musique ? Baptiste Dupré: Précisément, je ne saurai pas le dire, mais cela, remonte assurément à la petite enfance; peut-être la voix de mon père chantant une berceuse, peut-être les mélodies de guitare de Michel Sadanovky ( un ami de mes parents) et virtuose de la guitare classique. Un souvenir précis m’échappe, je sais juste que c’est un souvenir, profond, chaleureux et familier.


FilZik: Aujourd’hui, est-ce que la musique est ton métier ? Baptiste Dupré: Oui, aujourd’hui, c’est ma vie et mon métier


FilZik: En plus d’être auteur et compositeur, tu es aussi guide de moyenne montagne. Quel est ton rapport à la nature et à la montagne en particulier ? Baptiste Dupré: La nature et la montagne ont une place primordiale dans ma vie. Je vis en plein cœur des montagnes d’Ardèche, au bord d’une rivière sauvage aux eaux cristallines. La nature est un guide de l’existence. C’est un apprentissage de la beauté, de l’humilité, de la patience, du silence. Au contact de la nature, j’ai l’impression que l’on finit par se dissoudre en elle. C’est un état extraordinaire, c’est souvent dans cet état que l’inspiration survient.


FilZik: Tu sors un nouvel album « Petites Choses et Vaste Monde » dans quelques jours. Comment résumerais-tu ce disque en quelques mots ? Baptiste Dupré: Cet album tisse des passerelles entre l’intime et l’universel. Il cherche inlassablement à trouver les traces de l’un dans l’autre. À force de mélange, j’avais envie de re-créer cet état dans lequel, les contours se floutent et l’on ne distingue plus la frontière entre ce qui est dedans et dehors.

FilZik: Stéphane Belmondo a participé à un titre. Peux-tu nous parler de cette collaboration ? Baptiste Dupré: C’est une histoire incroyable: J’avais une chanson « l’ignare » sur laquelle je rêvais d’un accompagnement très jazz avec notamment de la trompette. Après avoir auditionné quelque personne et fais le tour de mon réseau de connaissance, je n’avais pas trouvé le son et la sensibilité que j’espérais. Nous avons donc abandonné l’idée et remplacé la trompette par une guitare. Quand est arrivé par hasard au studio de Philippe Gaillot, Stéphane Belmondo. Avec John, le bassiste, nous étions allés marcher, Philippe travaillait sur le mix. Stéphane est arrivé à ce moment-là. Quand nous sommes revenus, Philippe nous dit: pour ta chanson, on va peut-être pouvoir faire quelque chose. Le soir même Stéphane enregistrait en une prise et après une écoute la trompette de la chanson!!!


FilZik: Avec qui as-tu travaillé sur l’enregistrement et la réalisation de ce disque ? Baptiste Dupré: Pour les arrangements, j’ai travaillé avec les musiciens qui m’accompagnent sur scène: Jonathan Mouton, Adrien Chambon, José Ramanoélina, Julien Desrumeaux. Sur quelques titres il y a eu la participation de Tommy Lion et de Benjamin Dubost. Pour l’enregistrement, le mix et le master, j’ai tout confié les yeux fermés à Philippe Gaillot qui a réalisé ça de mains de maître.



FilZIk: Est-ce qu’il y a une chanson de cet album qui a une place particulière pour toi ? Si oui, laquelle et pourquoi ? Baptiste Dupré: Lola est assurément une chanson très particulière pour moi. C’est une mélodie à la guitare que je traîne depuis des années et qui ne trouvait pas de texte. Et puis quelques semaines avant l’enregistrement, le texte est sorti, comme ça, sans prévenir. Les arrangements se sont faits également de manière très spontanés, Cette chanson continue à me donner des frissons quand je l’écoute!


FilZik: Sur scène, tu tournes dans plusieurs formations, seul ou avec des musiciens. Peux-tu nous les présenter ? Baptiste Dupré: Il y a Julien Desrumeaux à la guitare électrique et aux choeurs, Jonathan Mouton à la basse, José Ramanoélina au violon, à la scie musicale, à la trompette et aux choeurs et Adrien Chambon à la batterie.

FilZik: En 2019, tu as participé aux Rencontres d’Astaffort. Quel souvenir gardes-tu de cette expérience ? Baptiste Dupré: Je garde le souvenir de rencontres extraordinaires, de grandes émotions, de fous rires mémorables! C’est humainement très dense. J’ai commencé à travailler avec une artiste rencontrée à Astaffort, Lison, nous préparons un duo.


FilZik: On sent de nombreuses influences musicales dans ta musique. Quels sont les artistes qui t’ont marqué ou influencés ? Baptiste Dupré: Brassens, Léonard Cohen, Brel, Dylan, Nick Drake, Barbara, Batlik, Ben Howard,…

FilZik:Quelle est la place de la musique dans ta vie ? Baptiste Dupré: C’est une place à part

FilZik: Qu’est-ce que tu écoutes comme musique en ce moment ? Baptiste Dupré: Batlik


FilZik: Si tu ne devais garder qu’un disque, ça serait lequel ? Baptiste Dupré: Ce serait un disque pour mes enfants: peut-être Emilie Jolie


FilZik: Quels sont tes projets pour les mois à venir ? Baptiste Dupré: Préparer une grande et belle tournée pour 2020, préparer tout un répertoire Brassens, une tournée à la voile, le duo avec Lison, écrire de nouvelles chansons,…


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